A la découverte de Londres

A la découverte de Londres

Toute proche est a des lieues, familière et dépaysante, Londres est une ville dont on n’épuise jamais le charme.

Installée depuis des siècles dans ce qui reste essentiellement sa raison d’être : le commerce et l’argent, elle ne cesse de donner libre cours à son extravagance et son incroyable envie de vivre. C’est pour les chapeaux melons et les hommes d’affaires du monde entier que le coeur de Londres bat.

La City, quartier économique

La City, le célèbre « mille carré » le plus cher de la planéte, vit au rythme des quelques six cents banques étrangères qui, dans Cornhill Cheapside, Lombard street et Muncinglane cernent le Banque d’Angleterre, les Stock et Royal exchange, les compagnies d’assurance dont l’incontournable LLyod et son gratte-ciel futuriste sans oublier les multiples agences de courtage et de change. Toute une palpitation d’argent, une fièvre, à laquelle s’ajoute le bouillonnement de matière grise produit -si l’on peut dire- par les quatre Inn of Court, fief des juristes, les cours de Justice et l’animation de Fleet Street, « la rue de l’encre » siège des principaux journaux londoniens. Tout cela donne un ballet permanent de 500 000 personnes affairées qui rendent le traffic impossible. Des hommes, surtout des hommes, avec ou sans chapeau melon, avec ou sans parapluie (toujours utile sous ces latitudes), mais avec l’air toujours important de « gentlemen » tiréss à quatre épingles. Les hommes d’affaires étrangers venus d’ailleurs et de partout adoptent instinctivement ce style merveilleusement britannique, cet inimitable « english way of life ». Un art de vivre qui a ses rites.

Un gastronomie matinale

Le « breakfast », par exemple, n’est pas un luxe mais une indispensable préparation au travail par l’absorption de mets succulents et la lecture sereine des journaux. Comme vous êtes de passage, et probablement descendu au Connaught, au Claridge, au Dorchester, au Hyde Park Hôtel, l’un de ces vénérables palaces de la vieille Angleterre, qui le servent si joliment, autant l’adopter puisque de toutes façons aucune boutique n’ouvre avant dix heures. Ce qui vous laisse d’ailleurs encore du temps pour faire un peu de jogging ou de l’équitation à travers Hyde ou Green Park parmi les jonquilles et les canards, à l’ombre des arbres centenaires, ou flâner à Eaton Square et vers l’étonnant Pontstreet, aux maisons rouges flamandes.

Avant de se détendre

Mais si la marche à pied ou le sport ne sont pas votre « cup of tea », il reste le métro, « the tube », bien sûr, et les innombrables taxis vernis. L’heure du lunch remplit plus volontiers les pubs et les wine-bars, très à la mode, que les restaurants réputés qu’on garde pour le soir. Ces lieux enfumés, avec leurs boiseries et leurs petits carreaux taillés, la bière coule à flots. Lager, bitter, stout, cider, « snake bite » ou « black velvet » délient les langues. Le monde des juristes et des journalistes se retrouvent toujours à l’Old Cheschire Cheese qui existe depuis le Moyen-Age, à l’Old Cock Tavern, au Lamb and Flag ou au Baron of Beef. Mais Covent Garden n’est pas loin et attire insensiblement depuis sa rénovation. C’est devenu le quartier chic et vivant. Déjà s’y trouvaient l’Opéra et un grand nombre de théâtres. Maintenant, les anciennes halles restaurées et repeintes abritent quantité de boutiques très branchées de fringues up-to-date, d’antiquaires, de libraires, de cafés « parisiens » et de « buskers », mimes et chanteurs ambulants.

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