Colmar : ville d’art, de culture et de gastronomie

Colmar : ville d'art, de culture et de gastronomie

Colmar, capitale du vin, longe la route des châteaux et des églises romanes, des saveurs du terroir et des musées. Ville d’art et de culture, elle met en valeur son patrimoine tout en restant chaleureuse. C’est en 823 que la ville voit le jour.

Une ville à la campagne

L’empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne donne à l’abbé de Munster une partie de la forêt de Columbarium qui signifie le Colombier d’où vient le nom de Colmar. Dernière date de l’histoire, le 2 février 1945, la ville est libérée après de durs combats dans la poche de Colmar.

Unique par la richesse et la variété de son patrimoine, Il suffit de flâner dans son cœur historique desservi par une zone piétonne – une des plus vastes d’Europe – pour sentir l’ambiance de cette ville du passé qui vit intensément son présent. Avec ses 70 000 habitants, Colmar garde son côté attachant de ville à la campagne qui fait tout son charme.

Elle est le lieu des fleurs, un jardin foisonnant où les géraniums rouges montent à l’assaut des fenêtres et des trottoirs, et cette floraison va au delà de la période de Noël célèbre pour ses 5 marchés.

Une ville lumière

C’est aussi une ville de lumière où la magie des illuminations réveille le phantasme d’une ancienne cité magnifiée par cette mise en scène où se rejoignent les bleus, les verts, les blancs et les ors, le schéma directeur étant l’air, l’eau, la terre et le feu. Les 900 points de lumière révèlent l’essentiel de l’architecture. L’éclairage statique et dynamique en changeant de couleur et d’intensité crée une ambiance des plus romantiques. Colmar qui est la première ville en France à avoir mis en place une opération de cette envergure, s’est vue attribuer en 1997 le prix spécial de l’Académie des Arts de la Rue.

Palais contemporain, le Conseil général, à l’entrée sud de Colmar est l’œuvre d’Adrien Fainsilber. Laissez votre voiture sous la protection du Général Rapp sculpté par Bartholdi et partez à pied à la découverte de cette ville aimable. Vous gagnerez la vieille ville par la rue des Augustins, et déjà vous voici dans un autre monde, celui d’Hansi peut-être, de Pfeffel de Roesselmann, un monde d’animation et de saveurs à couper le souffle où l’imaginaire rejoint le réel, l’ancien le futur dans une folie de siècles.

Une ville d’eau

Le conseil souverain d’Alsace voisine avec la maison Kern. C’est le quartier de la Krutenau et la petite Venise dans ses bouffées de fougères et de glycines où les saules pleurent les bateliers d’antan. Chaque maison au bord de l’eau a ses frondaisons sous des arcades rieuses de fleurs que coiffent les cigognes.

Entre la Lauch et l’Ancienne Douane du XVe s., le quartier des Tanneurs, la maison des Arcades, l’église St Mathieu avec son jubé et ses vitraux du XIVe s., la maison Adolf et l’Husdin zu Swan, la rue des Marchands bordée de magnifiques hôtels, la maison Pfister ornée de fresques, d’oriel et de galerie, la maison du Cygne, la cathédrale ou collégiale St Martin du XIIIe s., l’église des Dominicains et ses vitraux du XIVe s. rivalisent avec la chef d’oeuvre de Martin Schongauer La Vierge au buisson de roses. La maison des Têtes du XVIIe s. avec ses 111 têtes et masques évoque l’âge d’or des commerçants.

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